L’orgasme féminin n’est-il que psychique ?

La simulation des femmes durant les rapports sexuels est longtemps restée un sujet tabou tant il y avait une forme de résilience chez elles. Désormais, bien déterminées à avoir une intimité plus débridée et sans complexe, elles revendiquent aujourd’hui le droit à l’orgasme, car l’absence de plaisir n’est plus une fatalité pour elle. Tout comme les hommes, les femmes ont aussi leurs problèmes et la solution ne se trouve plus forcément sur le divan d’un psychothérapeute.

Les problèmes d’ordre mécanique

Tout comme la gent masculine, les femmes peuvent être victimes de troubles de la sexualité qui les empêche d’avoir du plaisir pendant l’acte. Ils peuvent être liés à une baisse d’envie, mais l’origine n’est pas toujours d’ordre psychologique comme l’ont avancé de nombreux scientifiques auparavant. Le défaut d’orgasme chez la femme peut également être dû à un problème dit mécanique. Par exemple, l’absence de sécrétion vaginale qui peut causer des douleurs pendant l’acte. C’est le cas de beaucoup de personnes qui prennent la pilule contraceptive dont l’un des premiers effets est de réduire la muqueuse utérine.

Des solutions chirurgicales

Ce que l’on connaît moins en revanche, c’est le problème de l’atrophie du tissu glandulaire péri-urétral érectile, autrement appelé le point G. C’est cette partie située dans la paroi vaginale qui est à l’origine du plaisir féminin. Parfois, avec l’âge ou la maternité, cette partie peut diminuer et causer des troubles de la sexualité. Des spécialistes de la chirurgie esthétique ont trouvé une technique qui permet de restituer l’ensemble des sensations à ce niveau en procédant à une amplification du point G. Il s’agit d’une intervention qui se pratique sous anesthésie locale et qui consiste à regonfler la zone à l’aide d’une injection d’acide hyaluronique. C’est un acte réversible qui ne dure que quelques semaines. Il est peu invasif et les femmes ont la possibilité de retrouver une sexualité tout à fait normale au bout de trois jours environ.